Voilà un chantier qui nous a pas mal occupé !
Le démontage puis montage d’une yourte pour le hameau.
Les fonds manquent pour la construction d’une maison commune qui serait pourtant indispensable au collectif. Cette yourte vendue à une petite demi heure de chez nous est l’occasion parfaite de doter le hameau d’un lieu commun, à l’abri des intempéries pour l’hiver qui arrive.
Nous prévoyons un weekend ou du monde est disponible pour aller démonte la yourte. Le vendeur nous a dit qu’il fallait 6 costauds pour tenir les perches et descendre le dôme et prévoir une journée. Malheureusement la pluie s’invite le samedi et nous reportons au dimanche. Il faut attendre que la toile sèche, on attaque a 14h.
L’équipe est efficace, en 2/3 heures tout est démonté et la remorque chargée. Demain démontage du plancher.
Normalement démonter sa va vite 🙂
Mais toutes les vis sont pourries, il faut donc s’armer de patience… et de pied de biche pour démonter les planches. Les planches et le solivage sont soigneusement numérotées pour pouvoir être remonté par la suite.
Il faudra 2 jours complets pour en venir à bout et encore une journée à faire des allers retours pour ramener le tout. Le chantier prend déjà du retard.
Pour le remontage, on essaye de faire mieux et plus solide que ça n’était. Car il n’y avait que des poteaux verticaux posés sur des planchettes et sans contreventement, on se demande comment ça tenait.
Nous posons la structures sur 12 parpaings et poteaux porteurs, tout est mis d’aplomb. Ca avance bien, mais ça prend du temps. On se dépêche car on voudrait pouvoir monter la yourte avant la pluie prévue la semaine suivante. On en voit le bout, et on est satisfait, le tout tient bien, on va pouvoir monter la yourte, enfin !
On réquisitionne du monde comme pour le démontage. Après avoir mis les treillis sur les côtés il faut monter le tonoo et mettres perches. Personnes ici n’a l’expérience du montage de yourte, et nous suivons les recommandations du vendeur. C’est à dire monter le dôme, à 6/8 personnes à l’aide des perches. Nous procédons ainsi. Ca tient mais c’est bancale. Des perches ne sont pas posées à leur bon emplacement. En essayant d’en déplacer une, le tonoo chute et se brise en partie. La reconstruction des pièces cassées nous occupera jusqu’au soir.
La stratégie de montage nous paraissant foireuse et dangereuse, nous installons un échafaudage.
Nouvel essai, le dome est maintenu en l’air et nous positionnons les perches en les répartissants au fur et à mesure tout autour. Mais ça ne tient pas. La structure vrille et le somment s’incline de plus en plus. Après une journée de tentative, on abandonne.
Nous décidons de rajouter deux poteaux porteurs. La hauteur et l’emplacement est savamment calculé. Nous repérons bien les emplacements des perches et refaisons un peu les trous pour qu’elles s’emboitent toutes bien. Deux jours de chantiers plus tard, nous arrivons enfin à finaliser le montage de la structure.
Finalement, il n’a pas plu. Nous pouvons installer dans l’ordre, la toile intérieure, l’isolant en jute, puis la toile imperméable. C’est la dernière étape mais là encore, on galère! Il y a des morceaux long et courts de jute, on ne sait pas lesquels sont lesquels ni ou les placer. On finira ça le lendemain, après avoir réorganisé tous les rouleaux d’isolant. La toile verte est ensuite posée et agrafée. Puis le dome monté.
Enfin, on en voit le bout ! Le soir même, nous trinquons à la fin du chantier.
Eco Hameau d’Andral
Association les Andralopithèques
Chemin du Mas d’Andral 46300 LE VIGAN
